Directeur délégué à la Science de l’IRD depuis 2020 est un sismologue ayant notamment travaillé sur l’aléa sismique en Équateur, en Algérie et dans l’arc des Petites Antilles ainsi que sur le magmatisme associé aux points chauds dans l’océan Indien et le Pacifique. Il a été directeur de l’UMR Géoazur (Université Côte d’Azur, CNRS, IRD) et président de la section « Terre et planètes telluriques » du comité national de la recherche scientifique. Comme directeur du département Dynamiques Internes et de Surface des Continents (DISCO) de 2015 à 2020 il a coordonné plusieurs services d’observation de l’environnement soutenu par l’IRD en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. Il développe la stratégie scientifique de l'IRD et anime le pôle Science qui est au cœur de l’organisation de l’Institut.
Philippe Charvis est chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques.
Thomas CORPETTI
Ses thèmes de recherche concernent l'analyse de données d’observation de la terre, que ce soit des images satellites et aéroportées ou des capteurs locaux. Les applications concernent l’analyse de l'environnement et plus particulièrement la compréhension des interactions entre les activités anthropiques et la pollution de l’air ou le climat local. En pratique, face à la diversité des données (images, nuages de points, séries temporelles) et à la complexité des phénomènes à étudier, mes recherches utilisent des techniques d'intelligence artificielle dans lesquelles des modèles physiques y sont ajoutés.
De formation en informatique, il travaille dans une UMR de géographie physique (LETG, Littoral, Environnement, Télédétection, Géométrique) et au sein de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Rennes où il mène des projets interdisciplinaires mêlant sciences des données et environnement. Nombre de projets sont en collaboration avec des universités chinoises et entre 2009 et 2012, il a travaillé à Pékin en Chine au sein du LIAMA (Laboratoire sino-européen d'Informatique, Automatique et Mathématiques Appliquées), un laboratoire composé de structures chinoises (Académie des Sciences, Université Tsinghua notamment) et européennes dont le CNRS.
Christian CULAS
Anthropologue au CNRS, UMR ART-Dev, Université de Montpellier. Il travaille depuis 2000 sur les relations entre les différentes populations impliquées et les aires protégées pour tenter de comprendre quels sont les niveaux de connaissances des scientifiques, consultants et administrateurs sur les populations locales. Ensuite, évaluer les niveaux d’intégration de ces connaissances locales dans les chartes et plans de gestion des différentes aires protégées. Enfin, en termes de conseils et d’action locales : tenter de proposer des outils scientifiques plus efficaces pour produire des connaissances équitables et des méthodes efficaces d’intégration des savoirs, savoir-faire et volontés locales de protection de la nature aux réglementations en vigueur. Ces terrains de recherche et d’enseignement sont le Vietnam depuis 1998, Madagascar et le Sud de la France depuis 2018.
Dernières publications sur ce thème : “Protected Area Narratives in Vietnam: An Anthropological and Mesological Approach” in 2022, Environment, Nature and Narratives in Vietnam, Ursula K. Heise and Pham Phuong Chi (eds), London: Palgrave-McMillan. pp. 45-62. https://www.researchgate.net/publication/363057596_Protected_Area_Narratives_in_Vietnam_An_Anthropological_and_Mesological_Approach
Fromont C., Blanco J., Culas C., Pannier E., Razafindrakoto M., Roubaud F., and Carriere S., 2022, “Towards an inclusive nature conservation initiative: Preliminary assessment of stakeholders’representations about the Makay region, Madagascar.” PLoS ONE 17(8): e0272223. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0272223
Armelle Decaulne
Directrice de recherche au CNRS, affiliée au laboratoire LETG-Nantes, Armelle Decaulne mène ses travaux dans les environnements froids des hautes latitudes. Plus de vingt-cinq années de recherche sur les dynamiques de pentes à toutes échelles temporelles, leur géomorphologie et les risques associés en Islande septentrionale, transposées en Norvège occidentale, au Nunavik (Québec nordique), mais aussi dans des milieux de moyenne montagne comme en Roumanie, Bulgarie et Ukraine lui offrent une expérience variée dans des environnements contrastés se caractérisant par de faibles densités de population régionales et de fortes contraintes locales et/ou saisonnières. Armelle Decaulne dirige l'OHMi NUNAVIK (LabEx DRIIHM) et est co-directrice du GDR Arctique AREES.
Paolo LAJ
Physicien à l’Observatoire de Sciences de l’Univers de Grenoble et à l’Institut des Géosciences de l’Environnement. Il est l’auteur de plus de 150 publications scientifiques sur le thème des aérosols atmosphérique, de leur variabilité et de leurs impacts sur le climat et la qualité de l’air. Il assure depuis 2020 la fonction de responsable scientifique de l’IR Européenne ACTRIS après avoir été, depuis sa création en 2016, directeur de l’IR Nationale ACTRIS-FR. Engagé depuis de nombreuses années à la construction d’ACTRIS, désormais ESFRI Landmark, il contribue également à la construction de réseau d’IR en environnement ENVRI et à harmoniser les politiques d’accès aux IR distribuées à travers le projet ATMO-ACCESS. Au plan national, il coordonne le projet Equipex + OBS4CLIM en support à l’investissement pour les IR « Atmosphère ». Membre du GTN INFRA, il assure l’animation du « groupe miroir » CNRS sur les infrastructures de recherche.
Alexandra LAVRILLIER
Elle a réalisé des Eétudes comparatives du nomadisme, de la chasse, de l’élevage de rennes, de la gestion du paysage, des représentations de l’environnement naturel, du chamanisme, des modes de vie et des adaptations apportées par le postsocialisme, l’économie de marché et le changement climatique chez les Evenk, Even, Nanai et Yakut. Parlant couramment Evenki, travaillant également à Even, elle a effectué environ 26 expéditions chez 4 peuples de Sibérie et de Chine. Elle a publié sur l’organisation sociale, les rituels, les usages de l’espace et du paysage, l’enfance, l’ethnolinguistique, et les savoirs écologiques et les changements environnementaux. Elle a dirigé/ participé à 19 projets scientifiques nationaux et internationaux tels que DOBES, BRISK, PARCS, etc. et est expert ou reviewer pour l’IPBES, l’IPCC et le SDWG (conseil de l’Arctique).
Vanessa LEA
Vanessa LEA est archéologue au sein du laboratoire TRACES à Toulouse. Elle s’est intéressée aux mutations socio-économiques des communautés néolithiques de Méditerranée nord-occidentale (Vème - IVème millénaire BCE), et notamment aux spécialisations artisanales, au développement de réseaux d’échanges à grandes distances, à l’émergence et au déclin de la culture du Chasséen méridional, à la gouvernance et l’exploitation de ressources naturelles comme celle du silex. Ayant opéré une reconversion thématique, à la suite d’une reprise d’études (MSEI / INP-T) et grâce à la réalisation d’une HDR « ARS – Entropie, de la recherche à l’action » - dans laquelle elle a pu appréhender l’imbrication des trajectoires technologiques et écologiques depuis l’Holocène jusqu’à l’actuel - elle travaille aujourd'hui dans le champ de l’environnement à l'interface entre la production des savoirs et d'innovations technologiques et la question de leur place dans la société. Elle questionne en particulier, en y apportant son expérience du temps long, la place de la technologie, à travers par exemple les questions d'inégalités d'accès à ces technologies, de pouvoir que leur production ou leur appropriation confère (qu'elle a déjà pu mettre en évidence il y a 6000 ans) et tous les imaginaires liés à l'hubris, dans les réflexions actuelles sur les transformations nécessaires face aux différents aspects du changement global. Elle porte le Groupe de Travail sur la Transdisciplinarité (co-recherches acteurs-chercheurs) au sein de l'IR "Réseau des Zones Ateliers" qu'elle co-anime avec O. Ragueneau.
Laurent MILLAIR
Après un bref passage à l’Institut National de la Recherche Agronomique en tant qu’ingénieur d’étude, il a travaillé pendant 12 ans au sein de SAFEFE, bureau d’études en environnement au service des collectivités territoriales (ingénieur de projet, puis chef de projet, puis Directeur Adjoint d’unité). Il a mené des études sur une multitude de sujets : qualité et gestion des ressources en eau des bassins versants, analyse hydrologique et hydraulique de cours d’eau, identification du risque inondation et mesures de protection, impacts du changement climatique et stratégies d’adaptation pour les territoires, production d’énergie hydraulique, restauration de milieux aquatiques. Enfin, depuis 3 ans, il développe activement une start-up du groupe SUEZ, Origins.earth, qui propose aux villes des solutions de mesure en temps réel des émissions de Gaz à Effet de Serre.
Fabien PASCAL
PRCE2 de l’Université de Montpellier, chercheur à l’Institut d’Electronique et des Systèmes (IES). Ses thématiques de recherche concernent les composants micro et nano-électronique et les capteurs. Depuis 2016 il est chargé de mission CNRS à Institut des sciences de l'ingénierie et des systèmes (INSIS) où il a en charge les domaines de l’électronique et des capteurs. A ce titre, depuis 2018, il est aussi membre et représentant l’INSIS dans le Groupe de Travail « Régions polaires et sub-polaires», du copil de la « Cellule Eau » du CNRS et du Comité Stratégique inter-institut et inter-organismes de la DIIRO/INSU pour l'émergence de l'instrumentation innovante et transverse. Evaluateur auprès de la Mission pour les Initiatives Transverses et Interdisciplinaires (MITI) du CNRS pour les AAP liés aux capteurs. Dans le cadre de l’année de l’ingénierie verte à l’INSIS, il a corédigé un article intitulé « Les nouvelles technologies au service des capteurs environnementaux en milieu marin ». Entre 2012 et 2018, il a été membre du comité de pilotage du projet Ecocité/Cité Intelligente de la métropole de Montpellier.
Antoine Petit
Antoine Petit, professeur des universités de classe exceptionnelle,
a été nommé président-directeur général du CNRS le 24 janvier
2018, puis renommé pour un second mandat le 9 février 2022.
Agrégé de mathématiques et docteur en informatique de
l’université Paris Diderot, Antoine Petit est spécialiste de méthodes
formelles pour la spécification et la vérification de systèmes
parallèles en temps réel.
Enseignant-chercheur de 1984 à 2004, il a été assistant-agrégé à l’université d’Orléans, maître de conférences à l’université Paris-Sud puis professeur à l'École normale supérieure de Cachan (Paris-Saclay) à partir de 1994.
De 2001 à 2003, Antoine Petit est directeur adjoint à la Direction de la Recherche du ministère en charge de la recherche, en charge des Mathématiques et des STIC.
En 2004 il est détaché au CNRS, d’abord comme directeur scientifique du département Sciences et technologies de l’information et de la communication puis comme directeur nterrégional Sud-Ouest.
En 2006, il rejoint Inria pour diriger le centre de recherche Paris-Rocquencourt, avant d’être nommé directeur général adjoint en 2010. En 2014, il devient président-directeur général d’Inria.
Depuis janvier 2018, il est président-directeur général du CNRS.
Antoine Petit est docteur honoris causa de l'université du Chili, chevalier de la Légion
d'honneur et officier de l'ordre national du Mérite.
Olivier RAGUENEAU
DR CNRS au laboratoire des Sciences de l'Environnement Marin (LEMAR), au sein de l'IUEM à Brest. Formé en biogéochimie marine, il a d'abord travaillé au renforcement de plusieurs interfaces entre éléments chimiques (cycles du silicium et du carbone) comme entre compartiments du système terre (interfaces eau-sédiment et terre-mer). Cela l'a amené à développé des approches interdisciplinaires, d'abord au sein des sciences "naturelles", en particulier entre les communautés marines et terrestres travaillant sur le cycle du silicium ou entre les communautés de biogéochimistes et de paléocéanographes, autour de la calibration des proxies. Depuis une quinzaine d'années, il a éténdu ses travaux en s'intéressant aux interfaces avec les sciences humaines et sociales ainsi qu'avec différents pans de la société civile, pour développer des approches systémiques et travailler à l'accompagnement des territoires dans leur TRANSFORMATION vers davantage de soutenabilité. Il est depuis 2020 le directeur scientifique de l'IR "Réseau des Zones Ateliers" qui travaille sur les trajectoires des socio-écosystèmes. Il réfléchit, dans ce contexte comme dans celui de Labos 1point5, aux impacts que le développement de ces approches systémiques, sous contrainte climatique, implique pour le système de recherche lui-même"
Stéphane STROFFEK
Docteur en modélisation et analyses des systèmes biologiques (domaine de la thèse : écologie bactérienne et milieu lacustre), Université Lyon1 – 1990
Chef de projet en bureau d’étude de 1990 à 1993.
Entre à l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (AERMC) en 1993 en que chargé d’études sur le fleuve Rhône et sur les méthodes d’évaluation des milieux aquatiques.
L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse est un établissement public du ministère de l’environnement, dédié à la préservation de l’eau, des milieux aquatiques et de la biodiversité. Elle perçoit l’impôt sur l’eau payé par tous les usagers. Chaque euro collecté est réinvesti auprès des collectivités, acteurs économiques et agricoles pour lutter contre les pollutions et mieux utiliser l’eau disponible, à travers un programme pluriannuel d’intervention. Par ailleurs, l’agence de l’eau organise la concertation avec les acteurs locaux, produit et diffuse la connaissance sur l’eau.
Depuis 2007, chef du service Etudes, Méthodes et Prospective dans le département Connaissance et Planification au siège de l’Agence l’eau à Lyon. Le service finance des études et soutien des projets de R&D à visées opérationnelles. Il contribue à l’élaboration des Schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) des deux bassins Rhône-Méditerranée et Corse et cordonne la production des guides et notes méthodologiques en appui à la mise en œuvre de la politique de l’eau dans ces deux bassins.
Pascale UTRE-GUERARD
Professeure Agrégée de Physique et docteure de l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP). Après un post-doc, elle intègre le CNES en 1999 en tant qu’Ingénieure responsable des programmes en géophysique interne et géodésie au sein de la structure Observation de la Terre de la Direction des Programmes.
En 2006, Pascale Ultré-Guérard devient Responsable du programme d’observation de la Terre à la Direction de la Stratégie et des Programmes du CNES puis à la Direction de l’Innovation, des Applications et de la Science en 2016.
En 2017, elle prend la fonction de Directrice adjointe à la Direction de la Programmation, de l’International et de la Qualité au CNES.
En 2020, elle est mise à disposition du MESRI en tant que Cheffe du Département Politique Spatiale et Défense à la DGRI.
Depuis janvier 2022, elle occupe le poste de Directrice adjointe à la Stratégie en charge des Programmes au CNES.
Elle a suivi les formations du CHEAr (Centre des Hautes Etudes pour l’Armement, 2005-2006), de l’IHEST (Institut des Hautes Etudes pour la Science et la Technologie, 2012-2013) et du CHEE (Centre des Hautes Etudes Européennes, 2019).
Elle a reçu en 2010 les insignes de chevalier de l’Ordre National du Mérite et en 2014 les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur.